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 Souvenirs de la scène ouverte poétique

de la Ruche des Arts

thème: L'inattendu !

 

 
 

??!!??

 

Réalisée le

Mercredi 15 Juin 2016

de 19 à 21h

 

au Café-Club 

BAB-ILO

9 rue du baigneur

 

   Paris 18ème

   

 

Comptes-rendus /Mnémosynes smiley par Christian Lafont et Hervé Gosse

de retour de vacances à suivre ...

 

 

 

 

En position d'observation

 

 

   
   
 
   

 

 

Le regard lourd et les doigts gourds,

 

 

 

 

Je manque de conversation,

 

 

 

 

 

 

Dialogue à peine ébauché, je suis à court 
   
   
     

et ces illustrations,

 

 

disent mieux que mon discours...

 

 

 

 

 

 

Compte rendu inattendu de retour de vacances par

Hervé Gosse

 

 

Michèle LASSIAZ révèle que les services des Impôts lui ont écrit pour demander si c’est bien son chat, MOZART, qui a écrit les partitions pour les prestations musicales qui sont jouées depuis plusieurs années et également chantées par la chorale de l’Association. L’activité créatrice d’un chat, quelque soit le matou, échappe à la fiscalité et l’Association fait des économies. Laissons lui mettre la patte à l’ouvrage et poser ses griffes sur des feuilles de papier dispersées sur le carrelage. Miauler de la belle musique est à sa portée. Il n’a rien d’autre à faire : ce n’est pas comme la chatte qui a une portée de quatre ou cinq chatons.

Parmi les choses inattendues, Michèle cite les mésaventures survenues à l’une de ses connaissances qui a subi, chez lui, un cambriolage alors qu’il faisait une demande en mariage au domicile de sa future épouse. Il a tout perdu sauf sa femme. Il n’a pas renoncé à son mariage mais, fauché comme les blés, il a dû faire les moissons pendant tout l’été, pour pouvoir payer la bague de la mariée. A moins qu’il en ait trouvé une dans une botte de foin. Le bébé serait déjà en route et la cérémonie devrait avoir lieu au moment des vendanges.

 

Bernard PHILIPPON évoque une mésaventure complètement inattendue.

Elle nous laisse tous pantois. Il a subi l’inquisition, la censure et l’autoritarisme de sa hiérarchie professionnelle qui lui a procuré bien des soucis. Ces faits inattendus nous attristent et il a tout notre soutien.

 

CAROLE  peut s’installer de façon inattendue dans des cafés près de la Marne ou de Saint Sulpice, même les jeudis, pour feuilleter des livres, ou pour faire des ricochets. Après la lecture de trente livres, elle est fascinée en observant les pierres qui rebondissent sur la surface de l’eau. Elle longe les berges pour sentir les choses, pas à pas.

Sa pupille distingue tous les détails de la nature qui se cache à nos yeux. Elle aperçoit même un rémouleur qui n’est pas encore au chômage. Il se contente d’un quignon de pain et d’un morceau de fromage, humant l’odeur de friture qui vient des guinguettes où l’on joue du MOZART. Des chats écoutent en suçant des arêtes sous les tables. Carole ne voit pas ce que l’on s’attend à voir.

 

Patrick FOUQUE

lance des fléchettes sur une cible où sont représentés des Académiciens. Il a effacé ceux d’hier et dessiné par-dessus ceux d’aujourd’hui. Jean LE FARLALA ou LE FARFELU (son nom diffère selon les traditions), aux idées et aux thèses toujours inattendues, a été employé dès sa jeunesse par l’entreprise HEINEKEN. Il s’est mis ensuite à l’écriture et a développé une étude de plus de mille pages sur la mise en bière, spécialement pour les célébrités. Il espérait entrer à l’Académie où l’usage de la bière est répandu depuis l’origine. Mais, de façon inattendue, la porte lui fut toujours fermée, comme une bouteille que l’on n’arrive pas à décapsuler. La gorge sèche, il pensa au nœud coulant mais se rabattit sur la bouteille de vin car il sut faire sauter le bouchon, ce qui lui permit de connaître l’ivresse et l’inspiration. De son vivant, il écrivit jusqu’à sa mort.

Soyez instruits par cette expérience inattendue et insolite et, cerise sur le gâteau, régalez vous dans votre vie jusqu’au dessert. Mangez des tartes aux cerises et non des tartes à la crème. Et n’hésitez pas à cracher les noyaux sur tous ceux qui vous empêchent d’entrer dans leurs hautes assemblées. Soyez aux aguets, soyez prêts à sauter sur toute chose imprévue.

 

Fabienne SCHMITT a mis, de façon inattendue, son truc en plume. C’est un truc à elle qui vient de sa plume lorsqu’elle écrit. Elle sort avec son truc en plume et laisse ses crayons dans le pot. Elle garde sa plume à la main, elle la frotte, dès que cela la démange, sur du papier, c’est son truc pour écrire à la plume. Avec son truc en plume, elle peut écrire à un rythme effréné.

 

Ne freinant aucunement le rythme endiablé de cette soirée, Jacob SZEFTEL interprète magnifiquement par du chant un rêve imaginé par Gabriel FAURE. De façon inattendue, nous quittons la Terre, le soir, tous assis, dans un fauteuil du cabaret !

 

Daniel GEFFROY aime prendre les chemins de l’inattendu, pour zigzaguer au hasard, en prenant des notes sur un carnet, pour se souvenir de tout ce qui l’a étonné. Ces chemins ne sont pas sur les cartes car on a cru qu’ils n’existaient plus.

 

Hervé GOSSE se présente sur scène avec sa coupe ébouriffée et un masque sur les yeux pour qu’on ne le reconnaisse pas. Il cherche ses plumes de coq pour danser car il se croit parmi les poules. Cela caquette de tous côtés mais ses yeux se tournent vers EZILI, la coquette, la divine, dont il veut faire la conquête. GUEDE NIBO, un sorcier, à côté d’elle, occupe le tabouret du chef. Il faut s’adresser à TONTON pour ses conseils et se faire pardonner d’avoir bu tout, vraiment bu tout son rhum blanc. Pour séduire EZILI, il n’y a qu’une solution. Elle veut des cadeaux utiles pour entretenir sa beauté : il doit lui offrir une savonnette, une cuvette, une serviette, une brosse à dents, un gant de toilette, un peigne et un cure ongles. Attention ! Le rhum monte à la tête et fait dire n’importe quoi.

 

Alain BRIANTAIS dit qu’il se trouve au Trocadéro. Aurait-il lui aussi perdu la tête ? Au Trocadéro ? Qu’y fait-il ? Qui attend-il ? Qu’espère t-il ? On veut le voir ici. La scène ouverte, c’est ici, pas là-bas. Là- bas, on ne voit que la Seine et la Tour Eiffel. Mais, il a fait vite, car, en un instant, il est revenu sur scène. Il n’était pas là-bas, il nous l’a fait croire.

 

Alain PIZERRA dénonce les incohérences et l’aveuglement d’une société de repus, où l’on digère mal les injustices, les inégalités croissantes. Elle tient l’opinion en haleine avec le spectacle d’actes violents et barbares. Les auteurs de ces actions s’aveuglent en croyant s’engouffrer dans la belle mort, qu’ils jugent plus précieuse que leur vie et que celle des autres. De gros nuages s’amoncellent et l’on entend de plus en plus souvent le glas du tocsin. Attention à la montée des clivages que l’on croyait jusque là impensables.

 

ANEFRANCE ne veut parler de rien. Pour parler de rien, il faut trouver quelque chose à dire. Il faut en avoir l’air et explorer la mine. Il faut quand même être propre. Il faut faire quelque chose de rien, comme si de rien n’était, avec un rien de fantaisie. Rien de plus, rien de moins. Passer sur scène un rien de temps, c’est déjà quelque chose.

 

Serge CARBONNEL choisit  lors de ses deux passages échelonnés dans la soirée, de nous surprendre en interprétant  des chansons qui ne font pas habituellement partie de son répertoire ;  il nous interprète magnifiquement  la chanson de Léo Ferré -pour la musique- et Jean Roger Caussimon- pour les paroles-: "NOUs DEUX"  et nous sommes sous le charme... Dans sa seconde intervention scènique, la surprise est tout aussi agréable , cette fois côté rires,  charme également, car, c'est  une chanson référence de Fernand Sardou, parfois reprise par son fils Michel, du même nom, lors d'émissions radiophoniques ou télévisuelles d'anniversaires "Aujourd'hui peut-être" et nous l'apprécions dès maintenant avec Serge

 

DIDIER et  ZITA entament des mélodies pleines d’humour et de piquant, créant des effets comme toujours étonnants. Ils jouent sur les mots et ce jeu conduit sans cesse à des imprévus. Ils nous entraînent sur leur chemin poétique qui cache plein de surprises.

 

Michèle LASSIAZ nous apprend que des scouts se rendaient à des fêtes annuelles dans la région du Maroc espagnol. Là s’étaient retirés des rats de cave, gras garçons d’au moins quarante ou cinquante ans, nourris dans les couvents. A leur vue, s’éclipsaient des jeunes femmes toutes de noir vêtues. La messe était dite par un aumônier de guerre qui transpirait sous sa soutane.

 

Christian LAFONT  invité à se produire par Michèle et Bernard, et très occupé à saisir photographiquement les événements de cette soirée, déclare "tout de go" qu'il ne s'exprimera pas sur la scène, réservant ses impressions pour le site internet de la Ruche des Arts, ce qu'il fait d'une manière imagée un peu particulière au début de ce compte-rendu /mnémosyne

Dont acte.

 

Agnès RAVELOSON célèbre les évènements inattendus, elle les souhaite, jour après jour, ne tenant aucun agenda, ne faisant pas de plan sur la comète. Elle ne fait pas ce qu’elle a prévu et laisse toute la place aux imprévus. Elle veut convaincre tous ceux qui renâclent à se jeter spontanément dans l’aventure.

 

La scène ouverte se termine tard, à une heure inattendue, dans une joie et une effervescence qui n’ont rien d’imprévu.

 

Hervé Gosse

 

 

 

 

 

Géo-Localisation Google du BAB- ILO ici:

 

 

 

 

 

 

 

 

La Ruche des Arts
Michèle Lassiaz
Illustrations  en tête Pixabay
Logo sur tournesol
Alain Briantais
Compte-rendu de etour de vacances
Hervé Gosse
Photos BAB ILO
Emoticone rire,
compte-rendu/ Mnémosyne
adaptation et mise en page web 
Christian Lafont
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