« Le jardin, la nuit...»
![]() | Carte blanche de la Ruche des Arts à
Emmanuel Rey
au Bab -Ilo |
" Il s'agit d'une simple promenade au gré de mots, de musiques, de chansons qui n'a d'autre but que de dire tout haut ce que la poésie suggère tout bas. "
Parole tenue, car dès le début de cette promenade, Emmanuel Rey installé au clavier du piano, nous séduit musicalement, à tel titre que ce qui devait commencer par quelques photos, se transforme en vidéos, pour ne rien perdre des notes agréables de la mélodie interprétée actuellement et composée antérieurement par Emmanuel...
Après une courte présentation de sa balade poétique et musicale, Emmanuel reprend place au clavier du piano avec des notes tout aussi agréables, et aussi beaucoup de virtuosité; une partie de l'interprétation occasionnant en mesure et sans discontinuer, le croisement des mains sur le clavier sans que celà nuise à l'interprétation et, bien au contraire, la valorisant.
Pour son troisième morceau derrière le piano, Emmanuel nous demande si, de la salle, nous l'entendons bien "A Capella" les amis du public ayant répondu favorablement, c'est l'occasion pour Emmanuel Rey d'interpréter son premier poème en l'accompagnant toujours d'une mélodie pianistique; l'ensemble très apprécié et applaudi chaleureusement
C'est le moment pour Emmanuel de rejoindre l'espace scénique central où il déclame rapidement un court poème en jeux de mots enchaînés et, comme nous n'avons pas tout saisi au passage, il l'interprète plus lentement en articulant la prononciation et en s'accompagnant à la guitare et où nous comprenant qu'il s'agit d'une histoire de corbeaux de grains et de corneilles; effet de contraste et humour appréciés et applaudis.
Emmanuel, comme promis dans son texte d'introduction, alterne maintenant morceaux de guitare, poèmes sur accompagnement, notamment l'un parlant des "vents de la mer" et l'autre de "la mémoire du monde" se terminant en chant poétique suivi d'une chanson où il est question de nos rêves...
En voici d'autres justement, car se réinstallant au piano, Emmanuel nous interprète un morceau musical, présenté comme étant en deux parties, que nous écoutons presque religieusement et qui nous invite à une promenade nocturne se terminant par-et c'en est le titre-:"Le rêve d'un matin bleu" très applaudi au réveil.
La balade continue en ballades et morceaux musicaux; reprenant sa guitare, Emmanuel nous invitant à nous promener sur ou aux abords de "La Loue", sa rivière d'enfance de Franche-comté
Pour suivre courte chanson-fable, joyeuse relatant la conversation entre un maître et son serviteur, toujours accompagnée à la guitare et enclenchant les rires, puis un joli poème sans accompagnement et A Capella, se terminant par les notes égrénées de la guitare...
Déjà fini, l'heure a passé très vite et c'est sur les derniers applaudissements que nous souhaitons à Emmanuel Rey de revenir bientôt nous enchanter avec de nouvelles ballades et pour une autre balade poétique...
Chris L