09/02/22 Scène Ouverte Poétique de la Ruche des Arts, Thème:Jamais !- Toujours...

Scène Ouverte Poétique

de la Ruche des Arts,

Thème:

Jamais ! Toujours...

Mercredi 9 Février 2022

de 19 h00 à 20h00*

*suivi de la Carte Blanche à Zaïa et Bernard

de 20h00 à 21h00

au Restaurant

LA CANTINE DU 18 ème

46 rue Ramey

Paris 18ème

M° Jules Joffrin ou Marcadet-Poissonniers

Mnémosyne/Compte-rendu Scène ouverte du 9 février 2022 à la Cantine, par Fabienne Schmitt

Les abeilles sont toujours au front dans une Ruche, et n’abandonnent jamais leur Reine, comme celles de la Ruche des Arts, qui étaient au rendez-vous ! Et vous, êtes-vous « toujours » ou « jamais » ? Ces deux mots lourds de sens étaient les invités de notre scène ouverte du mois à la Cantine du 18^ème.

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La soirée débute avec un texte de Charlotte Rita qui, empêchée, a mandaté Didier Laloux pour nous lire « en ce jour éthéré », là où « la tendresse explose entre jamais et toujours ». Cécile prend la suite avec des jours de pluie, des petits cafés noirs, et des feux rouges. Plus tard elle reviendra avec un texte fort en jeux de mots qui « perlinpinpinent » !

Forêts de sapins, amis disparus, et puis « toujours ton sourire qui illumine le miroir de tes jeux » François Lescun est toujours amoureux. Moi, je le suis dans mes jamais-toujours d’amour et d’illusions, puis Marie-Line nous livre un hommage à son père et au Tarn et Garonne qu’elle n’oublie jamais. Elle nous parlera aussi de « la pluie, » extrait de son recueil « la vie à haute voix ». »

« L’adieu », c’est le titre du poème que nous offre ensuite Raymonde Ferrandi, extrait de son recueil « Solstice ». Avec Pedro Viana, c’est d’abord Eric Meyleuc absent-présent pour toujours qui est à l’honneur avec ses Mots-Miroirs, sa « peur du vide clair comme l’ immensité de la nuit.» Pedro nous emmène ensuite dans son « pays d’à côté, avec l’ homme qui montait, grimpait la montagne, pour passer, traverser.»


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Quant à Francine, « toujours ne parlait pas d’amour, mais d’avenir ». Alain Briantais, lui, préfère le « si », sur les chemins de vie, et les chansons d’amour.

Et maintenant place à la musique avec un couple que nous adorons, Claude et Franck Viguié, voix et guitare, un bonheur : un peu d’Apollinaire, avec « les cors de chasse », puis une de leur création parole et musique : «au bout du silence. »


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Et Didier Laloux nous offre sa mise en scène de son cru : « un discours court qui en dit long » en dissertant sur la coordination et la subordination », sans oublier les pâtes !

Jean Dominique Dupont, lui, « n’oublie jamais que le souvenir dure toujours ». Diderot a inspiré Gabriel Florent qui nous offre sa « vengeance d’une marquise ». Apparaît notre Zaïa, qui aime perdre son temps et pour qui « jadis n’est pas naguère. » Nous la retrouverons tout à l’heure avec son compagnon Bernard dans leur Carte blanche.


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Puis notre pinson Evelyne Gautheron nous chante « Capri c’est fini », repris allègrement par la salle.

Pour terminer cette belle soirée, nous découvrons avec plaisir le recueil de Claudine Vanlé : « Croquises » avec une lecture à 3. Se succéderont ainsi notre Reine Michèle Lassiaz, Oguène, et Claudine, qui nous liront à tout de rôle « instantanés de la vie parisienne, bistrots, l’heure du thé, adieu l’ami, la complainte de l’amour, juste moi ». Un livre à se procurer, séance de dédicaces, et FIN ! Encore de beaux partages poétiques ce soir, avant que se produisent Zaïa et Bernard.


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A très vite les abeilles, le Printemps des Poètes arrive, avec l’ Ephémère , et nous comptons sur votre présence. En ces temps mouvementés, la poésie est une force de paix.